Lors de la première séance, le 5 janvier 2021, Les élèves ont ainsi appris un nouveau mot scientifique pour caractériser l’époque de l’histoire terrestre actuelle et qui a débuté lorsque les activités humaines ont commencé à avoir un impact global significatif sur l’écosystème terrestre : ’l’anthropocène’.
Laurent leur a montré, courbes à l’appui, l’évolution de notre consommation d’énergie, qui traduit une activité humaine croissante, en parallèle de l’évolution du CO2 dans l’atmosphère et de l’augmentation des températures moyennes de la Terre. Cette présentation a consolidé leurs connaissances dans ce domaine du réchauffement climatique qui avait déjà été abordé par Xavier Bougeard, le responsable pédagogique de Greenlandia.

Laurent a également abordé l’impact pour les écosystèmes du Groenland, avec notamment le dégel plus important du permafrost, les risques que cela entraîne pour les infrastructures (maisons, routes, ponts, usines…) et l’augmentation du rejet des gaz à effet de serre ainsi libérés. Il a aussi évoqué la nécessaire adaptation des espèces animales ou végétales à ce nouvel écosystème, à commencer par l’Homme, pour lequel de nouvelles ’opportunités’ voient le jour (agriculture, extraction minière, transport…).

Cette première séance a été suivie d’un travail en sciences physiques, avec leur professeure, Madame Vigneau, sur les terres rares et l’exploitation minière de ces métaux.

Le 15 janvier Laurent a posé les base d’un jeu de rôles sur la résilience des habitants d’Ittoqqortoormiit face au réchauffement climatique.

Le contexte : suite à une offre d’achat d’un terrain par une compagnie internationale pour y réaliser une exploitation minière de terres rares, le maire de la commune convoque une réunion des représentants des différents membres de la communauté d’Ittoqqortoormiit pour recueillir l’avis de la population. 9 représentants sont ainsi invités à participer à une table ronde qui donnera son avis : pour ou contre l’implantation de la mine et dessinera les pistes d’évolutions du village pour les 20 prochaines années.
La séance était consacrée à identifier les 9 « rôles » pour le jeu…

Cette deuxième séance a été suivie d’un travail en français, avec leur professeure Madame Bauduin, pour explorer et approfondir les points de vues des élèves selon le rôle endossé, puis préparer des arguments en vue de la participation à la table ronde sur l’avenir d’Ittoqqortoormiit, qui va se dérouler le 16 février prochain.

Après trois semaines de travail en français, les élèves ont pu avoir un échange en visioconférence avec Xavier Bougeard, le responsable pédagogique de Greenlandia, lors d’un cours de technologie le 5 février, pour lui poser des questions relatives au rôle que leur groupe doit défendre. Chaque groupe est passé individuellement, en autonomie dans la salle voisine de leur salle de classe, par groupes de trois. Plusieurs élèves étaient absent, suite à une mise en quarantaine (cas contacts COVID) dont un groupe de trois complètement absent ce jour-là. Chaque mini-visio durait cinq minutes, un peu comme un speed-dating, et cela a pu laisser l’impression que l’on avait pas pu aborder tout ce que l’on aurait voulu… Cela montre aussi qu’il est parfois nécessaire de faire un vrai travail de synthèse pour aller à l’essentiel.

Le grand jour

Aboutissement de ce travail transdisciplinaire en français, physique chimie et technologie, ce 16 février, le temps est venu de se jeter à l’eau ! Après une introduction par Laurent Jeanneau, les onze élèves chargés d’intervenir se mettent en place.
La « table ronde » est en fait en demi-cercle, face au public (le reste de la classe qui joue le rôle des habitants d’Ittoqqortoormiit, Madame la Principale, Laurent Jeanneau, Mélaine, chargée de prendre des photos et vidéos pour la maison pour la science de Bretagne, et deux professeurs, Madame Vigneau et M. Walger). Les élèves du public sont chargés d’évaluer les participants.
Nos 11 intervenants ont bien « assuré ». Bravo à eux ! La suite en images…